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Médecins et sécurité routière : les enjeux discutés au Congrès de médecine générale
La santé des conducteurs est un enjeu majeur de sécurité routière. Lors du Congrès de médecine générale (CMG),
la Sécurité routière a rappelé l'importance du rôle des médecins dans la prévention des risques liés à la conduite. Cet événement a permis d’aborder des sujets clés comme l’impact des médicaments sur la conduite, les pathologies invalidantes, et l’évaluation de l’aptitude médicale à conduire.
Cet article explore les principaux enseignements de ce congrès, les recommandations officielles, et les bonnes pratiques pour concilier santé et sécurité au volant.
Le rôle crucial des médecins généralistes dans la sécurité routière
Les médecins généralistes jouent un rôle pivot dans la prévention des accidents liés à des problèmes de santé. Ils sont souvent les premiers à identifier des facteurs de risque (médicaments, maladies chroniques, troubles cognitifs) pouvant altérer les capacités de conduite.
Lors du CMG, la Sécurité routière a insisté sur :
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L’information des patients sur les dangers de certains traitements.
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L’évaluation régulière de l’aptitude à conduire, notamment pour les seniors et les personnes atteintes de pathologies évolutives.
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La sensibilisation aux effets de l’alcool, des drogues et de la fatigue.
"Le médecin a une responsabilité éthique et légale dans l’évaluation de l’aptitude à conduire. Son rôle ne se limite pas au diagnostic, mais aussi à l’accompagnement du patient vers une mobilité adaptée." – Sécurité routière
Médicaments et conduite : un danger sous-estimé
Près de 5% des accidents mortels seraient liés à la prise de médicaments altérant la vigilance (source : ONISR). Pourtant, nombreux conducteurs ignorent les risques associés à leur traitement.
Quels médicaments sont concernés ?
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Psychotropes (anxiolytiques, antidépresseurs, somnifères)
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Antidouleurs opioïdes (morphine, codéine)
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Antihistaminiques (certains médicaments contre les allergies)
La mention "Attention, danger : ne pas conduire" doit être systématiquement expliquée par les médecins et pharmaciens.
Pathologies chroniques et aptitude à conduire
Certaines maladies peuvent compromettre la sécurité au volant :
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Diabète (risque d’hypoglycémie)
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Épilepsie (possibilité de crise au volant)
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Maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson)
Les médecins généralistes doivent évaluer régulièrement leurs patients et, si nécessaire, les orienter vers des centres agréés pour des tests complémentaires.
Les recommandations de la Sécurité routière
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Sensibiliser en consultation : Intégrer systématiquement des questions sur la conduite lors des consultations.
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Former les professionnels de santé : Mieux informer sur les risques médicaux liés à la route.
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Encourager les alternatives : Promouvoir les transports en commun, le covoiturage ou les véhicules adaptés.
Que faire en cas de restriction médicale ?
Si un médecin estime qu’un patient n’est plus apte à conduire, il peut :
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Rédiger un certificat d’inaptitude (transmis à la préfecture).
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Proposer des solutions alternatives (transport médicalisé, aménagement du véhicule).
En cas de perte de points, des stages de récupération de points permettent de se former et de retrouver son capital initial.
Pour conclure : santé et sécurité routière, une responsabilité partagée
Le Congrès de médecine générale (CMG) a souligné l’importance d’une collaboration renforcée entre médecins et autorités routières. Chaque acteur – patient, médecin, État – doit agir pour réduire les accidents liés à des problèmes de santé.
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