Si votre permis de conduire a été annulé, l’une des meilleures alternatives qui s’offre à vous est de passer un test psychotechnique. Cette évaluation nécessite le suivi d’un stage
de récupération de points. Alors pourquoi effectuer une telle formation ?
Que savoir sur les tests psychotechniques ?
Les tests psychotechniques sont une épreuve soumise dans le cadre du travail pour une orientation professionnelle. Ils visent à évaluer les performances psychomotrices d’un chauffeur, à bien connaître les exercices relatifs à la circulation sur la route. Il s’agit entre autres des capacités motrices, des aptitudes d’attention et de concentrations, de l’habileté par rapport au raisonnement logique et même des facteurs de personnalité. Cette épreuve permettra de savoir si l’automobiliste est capable de repasser son permis de conduire et de se conformer aux implications liées à la conduite. La validité de ces tests s’étend sur 6 mois.
Les types de tests psychotechniques existants sont nombreux. Parmi ces derniers, il y a le test de stabilité des mains, celui de la mesure des réflexes et l’épreuve d’appréhension de la coordination des mouvements. D’autres types d’évaluations comme celui qui permet de mesurer l’attention et la concentration, et le test de Bonnardel B101 sont aussi inclus.
Pour réussir l’épreuve psychotechnique, vous devez rester calme et bien dormir. Ceci vous permettra d’éviter toute situation de stress et d’agitation. La quasi-totalité des tests d’évaluation des capacités psychomotrices nécessite le sang-froid. Il est aussi recommandé de ne pas boire de café avant ces évaluations.
Quels sont les motifs pouvant conduire à faire un stage de tests psychotechniques ?
Il existe trois grandes raisons pouvant pousser à effectuer un stage de tests psychotechniques. Cette formation peut être faite lors d’une annulation judiciaire, en cas d’invalidation du permis de conduire ou si cette carte est suspendue.
Annulation du permis de conduire
L’annulation du document d’autorisation de conduite s’observe généralement lorsqu’un automobiliste commet un délit grave au code de la route. Ceci s’observe surtout dans les cas d’homicide involontaire. Le fait de causer la mort d’un usager par maladresse et le non-respect d’une obligation de sécurité, par exemple, sont des comportements punis par une annulation du permis. Ce dernier cas peut comprendre la conduite en état d’ivresse, la circulation sous l’emprise d’un stupéfiant ou encore le dépassement de la vitesse de conduite maximale permise. Une fois, le conducteur soit sanctionné, il doit passer un stage de tests psychotechniques avant d’être évalué. L’apprentissage se déroule dans un centre certifié par l’autorité départementale et nécessite la présence d’un spécialiste en psychologie.
Invalidation du permis de conduire
En ce qui concerne l’invalidation du permis de conduire, il est important de notifier qu’elle intervient lorsque le permis ne contient plus aucun point. Cet état de choses s’observe lorsque l’automobiliste commet de façon successive plusieurs infractions. En effet, selon la gravité du délit routier, la perte de point peut varier entre 1 et 6. Ceci signifie que si le conducteur crée deux délits qui engendrent successivement une perte de 5 et 3 points, il perdra 8 points au total. Dans une telle situation, l’une des alternatives fiables est que ce dernier passe un test psychotechnique avant de prétendre obtenir une nouvelle pièce.
Suspension du permis de conduire
Un stage de tests psychotechniques peut se passer également en cas de suspension du permis pendant un temps minimum de 6 mois. Il s’agit d’un retrait temporaire de la carte d’autorisation de conduire après que le titulaire ait commis de graves infractions. Ces délits peuvent être les grands excès de vitesse ou des conduites en sévère état d’ivresse. Toutefois, il faut noter que la suspension ne nécessite pas toujours ou obligatoirement un passage aux tests psychotechniques.